L’étude « Etude des tendances Otto 2009: le futur de la consommation éthique » a été conduit par "Trendbüro – Beratungsunternehmen für gesellschaftlichen Wandel GmbH" pour le compte de Otto. Dans cette étude, le bureau des Tendances a interviewé 1,000 personmes agées entre 16 et 74 ans. Les résultats des interviews d’expert, d’un groupe de travail expert et d’une discussion d’un utilisateur leader ont également fait partie de l’étude.
Le groupe Otto est un groupe global opérant dans la distribution et les services avec un effectif de près de 50,000 personnes. Sa présence globale inclut 123 business majeurs couvrant 20 pays en Europe, Amérique du Nord et Asie. L’activité couvre 3 segments : distribution multi-réseaux, services financiers et services. Les comptes financiers 2009/2010 du Groupe Otto reflètent un chiffre d’affaires de 10 milliards d’euros. Le groupe Otto est le plus important distributeur on line de la mode et des style de vie, le 2e après Amazon, et en Europe et Allemagne le leader incontesté. Les commandes par mail, le E-commerce et les ventes au détail sont les 3 pilliers du groupe Otto.

Ethique et consommation
Le Professeur Peter Wippermann, fondateur du Bureau des Tendances explique ; « La consommation éthique a été un sujet important dans les médias ces deux dernières années. L’étude actuelle est une première en soi, car elle ne fait pas seulement un regard rétrospectif du développement de la consommation éthique mais elle montre comment ces développements positifs peuvent évoluer. La consommation éthique pourrait devenir un réel levier de progrès si les politiques, l’industrie et la protection de l’environnement et du consommateur ou de tout autre simple consommateur pouvait unir leurs forces.
Hans Otto Schrader, le PDG du Groupe Otto commente : « Nous sommes intéressés par un dialogue continu avec les consommateurs, les parties prenantes et les autres entreprises de commerce. A l’aide de cette étude nous espérons aider à définir le marché qui est en train de s’ouvrir à la consommation éthique. C’est une excellente base afin de développer les mesures appropriées vers une consommation éthique pour les années à venir. »
L’étude montre que le bio, l’équitable et les produits régionaux explosent malgré des revenus stables. Particulièrement les femmes, les plus éduqués ou les groupes de 48 à 67 ans conduisent ce changement. La consommation éthique a également touché les plus hauts standings parmi les hommes entre 28 et 47 ans. Ils sont clairement plus enclins à payer plus pour une consommation éthique par rapport à il y a deux ans (plus onze pourcent et plus neuf pourcent).
Cependant, les groups âgés entre 16 et 27 ans montrent un intérêt marginal dans la consommation éthique. Ils délèguent la responsabilité aux politiques et entreprises sans réellement les appuyer à travers leur comportement individuel ou leurs habitudes de consommation. La consommation éthique n’est que d’un intérêt mineur pour les répondants d’une éducation plus basse. 29% seulement de ces groupes considèrent la consommation éthique.
Pourtant, la consommation éthique va bien, ce malgré la crise économique actuelle. Bien qu’un tiers des allemands ait réduit sa consommation courante, la situation de la consommation éthique diffère car ne se focalise pas sur les économies. Seulement 18 pourcent des répondants veulent diminuer leurs dépenses de consommation éthique, 75 pourcent souhaitent continuer comme avant et 7 pourcent annoncent augmenter leurs dépenses dans le domaine du critère éthique.
Wippermann: "La crise économique a terriblement augmenté le désir de Fair Play. Aujourd’hui, la consommation éthique se porte vers un désir de crédibilité, de confiance et de continuité. Dans le futur, les aspects de protection des données et de responsabilité globale va faire évoluer les thématiques bio, de commerce équitable et de changement climatique.

Développement durable dans le commerce
Le développement durable est arrivé dans le commerce. Wippermann à Pro Carton: « Alors que le développement durable a pris du recul dans la politique et avec les consommateurs à cause de la crise économique et du fait que les consommateurs sont plus conscients du prix qu’avant, les affaires ont développé un intérêt tout particulier pour la mise en œuvre du développement durable, de l’emballage à la logistique. Cependant, seulement flirter avec l’idée peut paraître extrêmement contreproductif, tel que le montre l’expérience récente de la distribution allemande. Le développement durable est sorti définitivement de l’ombre. La question sur la manière de gérer le développement durable fait partie du management de la réputation des entreprises. »
Pour les cinq années à venir, l’étude a identifié sept challenges centraux pour le développement de la consommation éthique. Un de ces challenges pour l’industrie, la politique et la société sera de gagner l’avis des groupes désintéressés de la consommation éthique. Des offres attractives sont nécessaires pour les populations jeunes et d’éducation plus faibles.
L’étude présente également des approches sur la question des possibilités offertes à chacun pour être plus actif. Au moins 88 pourcent des répondants reconnaissent que leur mode de consommation fait partie du problème. Mais ils souhaitent faire partie de la solution. Quatre des cinq répondants admet encourager leur environnement social pour considérer le critère éthique. Les femmes sont particulièrement actives dans ces domaines ici. Cependant, seulement 25 pourcent ont réellement l’intention de modifier leur comportement de consommation. Du support et de l’assistance sont attendus de la part des politiques, des entreprises, des médias et de l’environnement et de la protection du consommateur.
Wippermann résume l’intérêt du carton plat et des boites pliantes de la manière suivante: « Le carton est un matériel excellent, puisqu’il fait partie du recyclage depuis de nombreuses années et qu’il offre des qualités de sensualité importantes. Il y a une demande énorme pour davantage de solutions intelligentes associées à une attractivité émotionnelle forte et une variété de formes afin de se différencier de la tendance des marchés de masse. Plus d’efforts de développement sont requis pour obtenir un effet plus fort».

L’étude peut être téléchargée ici (cliquer sur le photo) ou sur :
www.ottogroup.com (Thomas Voigt, thomas.voigt@ottogroup.com)
www.trendbuero.de (Prof. Peter Wippermann, p.wippermann@trendbuero.com)